Interview de Heather Killough – Walden (mai 2019)

L’Interview de heather killough walden

Interview de Heather Killough - Walden

 

interview de heather killough walden

L’Interview de Heather Killough Walden

Je vous présente ici l’ Interview de Heather Killough – Walden – auteure des sagas :  « la série des Rois  » –  » Les grands méchants loups  » (romance paranormale/fantastique )

Interview de Heather Killough – Walden en VF et en VO / Heather Killough – Walden Interview in VF and in VO

 Interview de Heather Killough – Walden –

Version Française (VF)

Bonjour, et merci de te prêter à l’exercice de l’interview.

Il se fera en 2 parties : la 1re partie sur ton œuvre et tes projets (personnalisé), la 2me partie sur l’aspect plus technique du métier d’écrivain au travers de ton expérience (qui est propre à tous mes interviews)
Peux-tu pour l’instant te présenter en quelques phrases….date de naissance, tes loisirs, passions, ton univers… ?

 

Salut Lys! Merci de m’avoir invité.

Ma date de naissance est un secret bien sûr (ne jamais demander son âge à une dame ! lol), mais je vais vous parler un peu des autres aspects de moi.
J’aime écrire, bien sûr. Je déteste aussi. lol – Une passion est comme ça. C’est une force motrice, une maladie, et un médicament qui sauve des vies , cela tout en un.
Mes passions en dehors de l’écriture sont d’ aider les autres à faire face à leurs souffrances. La souffrance se présente sous toutes ses formes, mais je me concentre sur quelques-unes qui me sont proches. Ce sont :

 

1. Les Douleurs chroniques – à l’heure actuelle, ce sont les personnes souffrant de douleur chronique qui courent le plus grand risque de se suicider. Cela à cause d’interdiction imposée par le gouvernement de façon autoritaire. Des règlements gouvernementaux stricts ont ironiquement causé une montée en flèche des décès dus aux opiacés parce que les personnes souffrant de douleur chronique sont forcées d’obtenir un soulagement désespéré dans les rues, quand cela leur ai refusé par leurs médecins. Le problème est que les drogues de la rue ne sont pas dosées de façon fiable, elles sont imprégnées de substances toxiques et sont très dangereuses, entraînant beaucoup trop de décès.

 

2. L’anxiété. C’est souvent confondu avec la dépression, mais bien qu’ils puissent apparaître similaires, ils sont très différents. Malheureusement, parce qu’ils vont souvent de pair et parce que, encore une fois, le gouvernement américain a sévi contre les médicaments légitimes pour les patients simplement parce que les toxicomanes les ont mal utilisés. Les personnes souffrant de troubles anxieux ont souvent par erreur et par négligence des prescriptions ISRS. Les ISRS causent la manie chez les personnes anxieuses. Lorsqu’une personne déjà anxieuse devient maniaque, elle a souvent recours au suicide. … C’est arrivé à quelqu’un de proche de moi. Cela m’est presque arrivé à moi-même. Et c’est presque arrivé à mon père. Donc, je me bats pour faire arrêter cela.

 

3. Le syndrome d’Asperger et l’autisme. Je les relie même si elles ne se produisent pas ensemble, parce que j’ai les deux – et cette interview sera déjà longue, lol.
L’autisme n’était pas diagnostiqué du tout, et cela même pour les hommes, jusqu’à ce que sois adulte. Et même alors, les hommes seulement étaient au centre de l’attention (et les enfants de sexe masculin, en particulier). Ce n’est que maintenant, des années et des années plus tard, que le domaine médical commence à reconnaître que les femmes (DUH!) peuvent aussi avoir l’autisme!
La même chose se produit avec le syndrome d’Asperger. Et, je ne peux pas vous dire à quel point j’aurais aimé que nous sachions tout cela– quand j’étais enfant. J’ai été horriblement intimidée, et même mes parents avaient de vrais problèmes avec moi. J’avais des problèmes avec les notes même si j’avais un QI de 165.
Parfois? Je me sens carrément stupide. Et je le sens aussi. Nous avons beaucoup de chemin à faire, avant que le syndrome d’Asperger soit accepté dans la communauté, en particulier pour les femmes. Mais au moins, nous avons pris les premières mesures réparatrices. Cela m’a réconforté de savoir qu’il y avait une raison à mon comportement. J’ai dû m’entraîner à comprendre : il n’y a rien qui cloche chez moi. Je suis différente. Mais être différente peut être une bonne chose.

 

4.La Fibromyalgie. Oh mon Dieu, je ne peux pas vous dire à quel point cette maladie a eu un impact sur ma vie. Tous les jours. Tous les jours. Et pourtant… c’est insaisissable. C’est caché. Personne n’y croit. C’est un cauchemar dont je ne peux pas me réveiller. Mes camarades qui souffrent de fibromyalgie savent exactement ce que je veux dire. Honnêtement, je préférerais avoir des cicatrices partout sur mon corps, une jambe cassée, n’importe quoi à l’extérieur – plutôt que de souffrir de l’enfer qu’est la fibromyalgie (qui vient avec la fatigue chronique aussi, soit dit en passant). Je préférerais avoir quelque chose que tout le monde puisse voir plutôt que cette source invisible et démoniaque d’agonie sans fin que personne ne peut voir ou reconnaître. Il y a une très bonne raison pour laquelle certains recourent à l’automutilation, ou au griffage, ou tout ce qui laisse une marque. C’est une douleur visible pour une fois! Au moins alors la sympathie vient!
Et avec elle, les médicaments contre la douleur (si vous êtes chanceux et/ou que vous ne vivez pas dans les États-Unis surréglementés). Je pourrais vivre beaucoup plus facilement si j’étais une de ces victimes de délit de fuite qu’en tant que victime de la fibromyalgie. Croyez-moi.

 

5. Je sauve aussi des animaux, j’en nourris d’autres et je fais des dons lorsque je le peux à des associations de protections animales. Mes lecteurs savent tout cela. J’ai appris, en passant, que les personnes atteintes du syndrome d’Asperger ont plus souvent de meilleurs rapports avec les animaux non humains qu’avec les animaux humains. Peut-être que cela a quelque chose à voir avec mon amour pour eux? Je ne suis pas sûr. Je sais seulement que je ne veux pas qu’ils souffrent. Et oui, je suis végétarienne. 😉

 

Enfin, j’aime les jeux vidéo, avec lesquels je joue avec ma fille. C’est notre moment de lien, et cela nous donne quelque chose que nous partageons en commun. C’est un terrain commun et neutre. Je pense que c’est important dans une relation mère-fille.

 

 

Interview de Heather Killough – Walden – Son œuvre :

 

1) Peux-tu déjà dans un 1er temps présenter ta saga de romance paranormale : la série des Rois et aussi celle des loups !

La série « the Kings » (=des Rois ) vient après la série Big Bad Wolf (BBW) (« = série des grands méchants loups ») et c’est en quelque sorte la continuation du BBW, qui se déroule dans le même univers que le BBW.

 

La série « Big Bad Wolf » est une intense mini-série de quatre livres qui dévoile tout un royaume surnaturel, que mes lecteurs et moi-même appelons maintenant « l’univers HKW ». Les livres sont : “The Heat”, “The Strip”, “The Spell”, et “The Game”.
Le deuxième livre de la série, The « Strip », a été l’un des premiers livres du genre, montrant un méchant qui est en fait un très mauvais gars, mettant en œuvre des éléments de BDSM, et qui évoque une histoire intense et sexuellement chargée. . .ce qui était considéré comme controversé à l’époque. J’ai même eu un lecteur qui a convaincu près d’une centaine de personnes (qui n’avaient pas lu le livre) de placer des critiques négatives sur les sites de vente du livre et qui avait demandé à Amazon de supprimer le livre. En conséquence, j’ai dû retirer le livre moi-même et vendre la série dans son ensemble quand la série a été terminée.
Maintenant, l’idée de BDSM et/ou de sexe brutal ou similaire est banale à cause de la célèbre série « Shades of Grey » ( « 50 nuances de gris »). Cependant, des années plus tôt, quand The « Strip » est sorti, c’était révolutionnaire, et j’ai subi les effets négatifs et positifs de ce travail. L’effet positif était que la plupart des lecteurs ont aimé, bien qu’ils avaient peur de l’admettre. Et, le prochain livre de la série, The » Spell », a été l’un des premiers livres auto-publiés sur Kindle à figurer dans la liste des best-sellers du New York Times. L’effet négatif a été, comme je l’ai dit, une foule cruelle à la mentalité prude qui m’a conduit au bord du suicide. Heureusement, je ne suis jamais passé à l’acte.
La série des rois suit le BBW et a été inspirée par ma propre expérience de lecture de la romance paranormale. Chaque fois que je lisais un roman dans lequel il y avait une hiérarchie de créatures paranormales (vampire, loup-garou, métamorphe, etc.), je me posais des questions sur le roi de cette hiérarchie. J’ai toujours voulu en savoir plus sur le chef, celui qui a le plus de pouvoir. Je voulais que son histoire soit racontée, et je me sentais impatiente.

 

Finalement, je me suis dit : « Si je veux tellement ce genre d’histoire, pourquoi ne pas l’écrire toi-même ? » Et c’est exactement ce que j’ai fait. J’ai créé toute une série de 13 livres où chaque protagoniste masculin était un roi, un souverain, un leader. Mais j’ai fait un pas de plus et j’ai créé des femmes leaders aussi.
Le fait que les femmes/compagnes de chaque protagoniste masculin étaient par défaut une reine facilitait l’affirmation de la force inhérente des femmes en général et rappelait au lecteur que les femmes ont aussi leur mot à dire dans ce monde – nous ne devrions jamais oublier cela. En fait, il y a plus de femmes que d’hommes sur cette terre. Pourquoi les hommes sont-ils aux commandes? Mes reines sont littéralement plus puissantes que leurs rois, montrant plus de capacité magique que leurs homologues masculins. Je l’ai fait exprès pour rappeler à mes lectrices l’immense force et le pouvoir qu’elles ont en elles.

 

2) Votre dernière série porte sur les Archanges (mais elle n’est pas encore disponible ou traduite en France). Pouvez-vous m’en dire plus ?

 

La série « Lost Angels » n’est pas ma dernière; « The Monsters « est ma dernière série, qui suit « The Kings » et se déroule dans le même univers avec les mêmes personnes.

J’écris également des écrits à côté et j’ai publié plus de 46 romans, mais pour des raisons de facilité et de clarté, voici l’ordre dans lequel j’ai écrit mes livres de série jusqu’à présent:
1. La série « Chosen Soul »
2. La série « Big Bad Wolf »
3. La trilogie « d’Octobre »
4. La série » Neverland »
5. La série » Lost Angels »
6. La série « Kings »
7. La série « Monsters »
La série « Lost Angels » est une série de cinq livres qui appartient en partie à la maison d’édition Penguin et en partie à moi-même. Les trois premiers livres sont disponibles dans de nombreux pays parce qu’ils sont la propriété de Penguin et les grands éditeurs ont le poids nécessaire pour la traduction et la distribution. Les derniers livres ne le sont pas (encore) parce que, bien sûr, je n’ai pas la même puissance financière ou les connexions que Penguin possède.

 

La Série « Lost Angels » parle de quatre archanges qui ont quitté le royaume des anges et sont « tombés » sur Terre afin de trouver quatre (mais en fait cinq) femmes très spéciales qui ont été créées pour eux en récompense de leur service. Ces femmes sont connues comme des arches. À première vue, il semble si facile de trouver quatre personnes et de revenir au royaume des anges. Mais les archanges apprendront que cela sera beaucoup plus difficile qu’ils ne le supposaient, surtout si l’un des anges passe par une transformation très sombre en atteignant la Terre. De plus, chaque arche est une femme confiante et puissante qui proteste contre l’idée d’être un « prix » destiné à quiconque, même à un archange. Et pour couronner le tout, les archanges ne sont pas tombés seuls sur Terre. Ils ont été suivis par… un autre.

 

3) Comment t’est venue l’idée de ton personnage et de cette histoire ?

 

Eh bien, chaque série est engendrée par une idée ou une expérience différente. La série « Chosen Soul », par exemple, a été écrite parce que c’est une romance fantaisiste basée sur un personnage de joueur que j’ai utilisé pendant plus d’une décennie dans « Donjons et Dragons ». « La série Big Bad Wolf » a été créée comme une expansion du premier livre, « The Heat », que j’ai écrit en raison de mes expériences à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. La » série Kings » est née parce que je voulais une série qui se concentrait uniquement sur les hommes les plus puissants dans une hiérarchie donnée, comme je l’ai expliqué plus tôt. Donc, essentiellement, chaque série a eut une raison différente de naître – et il y en a tellement plus dans ma tête ou que j’ai commencé dans des cahiers éparpillés dans toute ma maison. Littéralement des centaines.

 

4) Quelles ont été tes influences littéraires, ou juste tes auteurs/ou genres préférés ?

 

En fait, je lis des genres différents de ceux que j’écris, pour être honnête. J’adore la science-fiction et le mystère, j’adore l’écriture descriptive et la prose, et j’adore l’espace. Donc mes auteurs préférés sont des gens comme Ray Bradbury, Samuel Clemens (Mark Twain), et Carl Sagan. J’ai lu tous leurs travaux, et je les relis chaque fois que j’ai besoin de l’étreinte réconfortante de leurs meilleurs passages. J’admets que » le cerveau de Broca » de Carl Sagan me donne du fil à retordre… cela me dépasse un peu. Lol

Je sais que ces livres ne sont pas des livres romantiques et donc ils ne peuvent pas influencer mes publications romantiques. Mais en fait c’est une histoire intéressante. Parce que mon premier livre jamais édité par un agent n’était pas en fait une romance –« Le livre « Lost Angels » tome 1 un : « Avenger’s Angel » » n’était pas initialement destiné à être une romance. Je l’ai écrit comme un voyage épique avec du paranormal et du fantastique, obscurci par les notes urbaines de danger et de la culture actuelle. Il y avait des nuances romantiques bien sûr, mais pas de scènes de sexe. Je n’avais pas du tout l’intention d’en faire une romance, car il s’agissait d’anges, et j’ai préféré ne pas y penser de cette façon. Cependant, à la demande de mon agent, j’ai ajouté les scènes de sexe requises pour transformer la série en une série romantique, et il a été en mesure de la commercialiser auprès des éditeurs intéressés par les romances d’anges. Il a été vendu au Pingouin, et après un an et demi de montage ridicule qui m’a presque fait perdre mon éditeur britannique, le livre est finalement sorti… le reste de la série est naturellement tombé dans la même catégorie de romance par nécessité.
Pour ce qui est de mon autre série, une fois qu’on m’a reconnu comme auteur de romance, j’ai constaté que j’avais été « étiqueté » comme tel, et il était devenu pratiquement impossible de changer cette étiquette. Vous êtes soit un écrivain d’horreur ou un écrivain de fantaisie ou un écrivain de romance ou un écrivain de thriller, et vous n’avez presque jamais le droit d’être plus d’un d’entre eux à la fois ou de changer d’un à l’autre. C’est comme si le public ne croyait pas qu’un écrivain peut posséder une telle imagination. C’est malheureusement ainsi que fonctionne le monde littéraire.

 

5) As-tu d’autres projets pour l’avenir en Urban Fantasy/Bit lit, côté Young adult ou fantasy ?

 

C’est ce que je fais ! Oh mon Dieu, je travaille sur une nouvelle série « MIND BLOWING » avec une tension grésillante, des tonnes de luttes de pouvoir sexy et des jeux de puissance, et la chimie électrique étincelante entre les protagonistes (et les antagonistes – qui n’aime pas un bad boy sexy ?) , ceci dans un cadre urbain qui n’a pas encore été trop exploité par la culture littéraire populaire. Ça va être incroyable. Mon agent est excité, mais pas autant que moi ! Je ne peux pas vous en dire trop sur la série en ce moment, mais j’ai l’intention de laisser des indices et des indices dans des endroits comme Instagram, Facebook, Tumblr, Quotev, Pinterest, etc. – juste pour ceux qui me suivent loyalement partout. C’est une petite façon de les récompenser pour être restés fidèles !

 

6) Comment s’est passée ta recherche d’une maison d’édition au tout début

 

J’ai été rejetée plus de trois cents fois par les éditeurs et les agents lorsque j’ai commencé à envoyer des lettres de requête. Ce n’est pas exagéré. J’ai gardé les refus dans leurs enveloppes et je les ai tous placés dans une armoire pour pouvoir les regarder de temps en temps et me rappeler à quel point j’ai fait des progrès et ne jamais abandonner. En fait, je n’ai pas été repérée par un agent jusqu’à ce que je sois auto-publié et classée numéro #1 sur Amazon avec la sortie Kindle. (J’ai été l’une des premières à utiliser Amazon Kindle édition, donc ce n’était pas encore un marché inondé, ce qui a été en ma faveur. J’ai également été l’un des premiers auteurs indépendants sur Kindle à être sur la liste des best-sellers NYT.) Mais au fond, j’ai été rejetée tellement de fois que j’ai décidé de prendre les choses en main et d’être mon propre éditeur. Une fois que c’est arrivé et que j’ai prouvé à quel point je pouvais vendre, un agent qui m’avait déjà refusé vingt-sept fois m’a appelé. Je ne lui ai pas dit que son agence m’avait précédemment rejeté, soit dit en passant. (Je ris en écrivant ceci.) J’ai accepté son offre avec gratitude et je suis parti de là.

 

Mon conseil aux auteurs en difficulté comme moi a toujours été et sera toujours le suivant : Quand il s’agit de faire ce que vous aimez vraiment et que vous étiez censé faire, suivez le chemin de Churchill. Ne jamais céder.

 

7) Qui a décidé, et qui a réalisé tes illustrations de couvertures ?

 

Oh, maintenant nous entrons dans autre chose… Vous vous souvenez que j’ai mentionné que « The Lost Angels » appartenait en partie à Penguin et en partie à moi? Cette première couverture sur la version américaine de « Avenger’s Angel » est la raison du pourquoi Penguin ne possède pas l’ensemble de la série. Je ne voulais absolument pas de cette couverture. Un livre ne devrait pas être jugé par sa couverture, mais soyons honnêtes – dans le monde réel, c’est le cas. Dans ce marché littéraire inondé, une couverture de livre doit se démarquer. Si elle ne se démarque pas, elle ne sera pas vue. Si on ne le voit pas, il ne sera pas acheté ni lu. C’est aussi simple que cela. Par conséquent, pour la couverture de mon tout premier livre important, je voulais quelque chose de vif, d’austère, et simple – quelque chose que le lecteur verrait automatiquement sur une étagère entourée d’autres couvertures romantiques. Je voulais qu’il attire l’oeil, de préférence une image significative et belle de rouge (comme la soie rouge ou le sang, ou bleu (comme les yeux bleus perçants) ou blanc (comme une épaule nue ou la lune) sur un fond noir.

 

Penguin m’a demandé de créer une liste d’idées pour la couverture quand je leur ai dit, et oh combien je me suis sentie importante. Je l’ai fait, et la liste comptait littéralement deux pages. Ils ont dit être reconnaissants pour mes idées. Mais un mois plus tard, on m’a présenté la « couverture finie » de Penguin pour l’Ange de Vengeur, et c’était une peinture compliquée et qui n’englobait clairement AUCUNE des idées que j’avais présentées. J’ai été choqué. Mais quand j’ai protesté, Penguin a menacé de me laisser tomber comme l’un de leurs auteurs. Je crains que notre relation se soit dégradée à partir de là. J’ai très rapidement appris que « l’auteur a toujours le dernier mot » est un mensonge absolu, lorsqu’il traite avec les six grands éditeurs (qui sont maintenant les cinq grands éditeurs, je suppose?). En fin de compte, c’est l’éditeur qui a le pouvoir, pas l’auteur. Par conséquent, malgré leurs offres pour les autres livres de la série, j’ai opté pour l’auto-édition des livres restants, et je n’ai pas regardé en arrière.
Comme pour la plupart des autres couvertures, celles-ci ont été créées par moi-même ou commandées sur la base d’idées ou de dessins que j’ai élaborés. Dans ce dernier cas, le nom du créateur est indiqué dans le roman.

 

Interview de Heather Killough – Walden – Son métier d’écrivain :

 

8) Comment as-tu commencé à écrire de manière professionnelle. As-tu auparavant participé à des ateliers d’écriture, suivi une formation littéraire, appris une technique… ???? Où t’es-tu lancé spontanément dans le 1er jet ?

 

Je n’ai jamais participé à une formation ou à des ateliers littéraires, car j’ai le syndrome d’ « Aspiengirl » (syndrome féminin d’autisme à potentiel élevé d’Asperger), et par conséquent, j’ai quelques bizarreries qui affectent grandement mon écriture. L’une d’elles est que j’absorbe inconsciemment le style des autres auteurs ou modifie trop ma technique lorsqu’elle est influencée. C’est ce qui m’est arrivé lorsque je dansais. Adolescente, j’aimais beaucoup danser : le jazz, le ballet et le moderne. J’ai essayé pour des troupes de danse, et dans un essai, des prix ont été décernés à la fin. J’ai reçu le prix « Étoile montante » décerné par un instructeur de danse qui venait de Juliard pour recruter des étudiants. J’étais trop jeune (toujours en deuxième année au lycée) pour quitter la maison et voyager à New York, mais l’honneur était tout de même incroyable.

Cependant, j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires avec des notes peu impressionnantes (les élèves d’Aspien et d’Aspergers ont tendance à obtenir de faibles notes à l’école malgré leur QI élevé), mes options étaient limitées. J’ai voyagé dans une ville à deux heures de chez moi pour aller à l’université, et j’y ai pris des cours de danse. Dès que j’ai commencé les leçons, j’ai oublié comment danser. J’ai soudainement été beaucoup trop influencé par la forme et la technique, et ma créativité a été compromise.
Alors quand j’ai commencé à publier, j’ai décidé que je ne prendrais jamais, JAMAIS, des cours d’écriture ou des ateliers parce que si la même chose qui m’était arrivée avec la danse arrivait avec l’écriture, j’en serais morte. Par conséquent, pour rester fidèle à ma propre voix intérieure et continuer à écrire, je garde ma carrière séparée de cette persuasion extérieure.

 

9) A quel âge as-tu commencé sérieusement à écrire ? Travaillais-tu à côté (temps plein/partiel/congés…)

 

Le premier livre que j’ai jamais écrit, je l’ai écrit pendant une des périodes les plus difficiles de ma vie. Lorsque j’ai eu ma première et douloureuse expérience d’apprendre que j’avais un trouble d’anxiété très réel. Le livre a été appelé « comeuppance » (= « chatiment »). En fait, je fait un clin d’oeil au livre dans « Avenger’s Angel ». Le livre était un moyen pour moi d’exprimer la douleur et la souffrance que je traversais encore à cause de choses qui m’étaient arrivées durant mon enfance. Il n’y a eu que trois copies de « comeuppance » jamais produites, et j’en ai une. Je ne sais même pas où sont les deux autres… C’était une forme de thérapie pour moi. Mais je dois admettre qu’il a fallu beaucoup de temps avant que je puisse écrire un livre réel. J’avais la vingtaine à l’époque. Tout ce que j’ai écrit jusqu’à ce moment-là c’était des poèmes, de la prose, et des nouvelles, que j’ai écrits lorsque j’avais cinq ans. Pas de blague! J’ai toujours le journal de Hello Kitty que j’ai écrit à cet âge.

 

10) Qu’elle ait ta routine d’écriture en tant qu’écrivaine ? Tes habitudes matin, soir…. ? As-tu un nombre de mots ou de pages par jours à faire à .minima, ou fais-tu selon ton inspiration ? écris-tu tous les jours ?

 

Ma routine de travail est tout sauf routinière. Fondamentalement, je suis esclave de mon corps et de mon esprit. Je crois d’une certaine façon que la plupart des écrivains le sont. Nous devons faire face au fait que des facteurs extérieurs influencent notre créativité de façon énorme. Tout, du manque de sommeil au stress en passant par la douleur physique, joue un rôle dans la capacité d’écrire et dans la qualité de notre travail. Je suis une adulte autiste et une femme Asperger, j’ai une fracture du dos, de l’arthrite, une fibromyalgie, un ADD, et une thyroïde non fonctionnelle. Je suis aussi un parent qui élève à la maison un enfant avec un trouble de l’attention. Je pourrais continuer, mais vous comprenez, lol. Essentiellement, il s’agit de savoir ce que la nature et le temps me permettront de faire. J’apprends à profiter des moments d’écriture quand ils se présentent, au point de me défendre et de défendre mon temps. C’est important. Tout le monde voudra toujours un morceau de vous – en particulier la famille et les amis. Cela peut paraître méchant, mais il faut mettre le pied à terre et dire : «Non. Je ne peux pas faire cela avec vous maintenant. Je dois écrire.» Les bons amis comprendront, et ce sont eux que vous voulez garder de toute façon. Et la famille finira par comprendre à temps si vous lui expliquez – parce qu’il s’agit d’une famille.

 

11) Utilises-tu des logiciels d’écriture comme Scrivener, Focus Writer….Ou écris-tu juste sous Word ? écris-tu d’abord sur un carnet manuscrit ou directement sur l’ordi ?

 

J’utilise Word sur l’ordinateur. J’écris aussi dans un carnet de notes de temps en temps pour décrire mes pensées ou me concentrer quand mon ADD prend le pas sur moi. Il y a quelque chose de libérateur à filtrer des mots à travers la longueur de votre bras et des doigts avant de les laisser sortir par le bout de votre stylo ou crayon. Il ne reste que ce qui est important. Focalisé. C’est vital. Je suis une grande fan des cahiers en cuir et des bons instruments d’écriture. Et quand vient le temps de revenir à l’ordinateur, la chose importante pour moi est le clavier, pas le logiciel. J’écris 117 mots par minute, de sorte qu’un mauvais clavier (comme ces horribles nouveaux d’Apple qui ont des touches papillon – UGH!) peut me ralentir et même abîmer le bout de mes doigts. J’ai un vieil ordinateur portable Mac que j’ai fait réparer à maintes reprises parce que le clavier me convient. J’espère qu’il ne s’usera jamais complètement…

 

12) Es-tu du genre à faire un plan très détaillé (style architecte) ou plutôt à découvrir ce qui se passe au fur et à mesure avec un plan très succinct au départ (style jardinier)

 

Je suis prêt à parier qu’avec la plupart des écrivains, comme c’est le cas pour moi, c’est les deux. Vous commencez avec une idée ou des scènes que vous devez écrire. Ils viennent dans les rêves ou les flashs dans la douche. Ces idées et les scènes continueront à venir à vous tout au long de la création de votre roman ou série. Et en attendant, vous devez donner un sens à l’intrigue, donc vous devez esquisser votre livre et essayer de mettre les choses dans le manuscrit dans un ordre significatif. C’est ainsi depuis presque tous les livres que j’ai écrits, et je pense que je suis maintenant à la page 47… C’est pourquoi il m’est si difficile d’annoncer une date de sortie. Honnêtement, je ne sais jamais quand je vais finir.

 

13) La préparation de ton 1er roman, t- a-t-elle demandé beaucoup de temps en amont (fiches personnages ou plan ou documentations, séquencier..….)Combien de temps avant d’écrire le 1er jet (et ton 1er jet combien de temps ?)- fais-tu ensuite un gros travail de réécriture ? A qui fais tu relire ton travail : tes proches, des béta lecteurs…. ?

 

Je n’utilise jamais de bêta-lecteurs parce que j’ai découvert par expérience qu’ils sont généralement des lecteurs à la recherche d’une lecture gratuite et cherchant à l’obtenir avant tout le monde. Les bons bêta-lecteurs qui offrent des conseils très constructifs tout en ne vous détruisant pas sont extrêmement difficiles à trouver. Quand on les trouve, on les appelle éditeurs.

 

14) En France il peut sembler difficile de parler d’argent, mais abordons malgré tout ce sujet épineux….
Peux-tu dire aujourd’hui que tu vis de ta plume, où as-tu, tout ce temps, gardé un travail sur le côté ?
Peux-tu nous dire combien tu as gagné avec cette saga ? Ou le nombre d’exemplaires vendus depuis le début ? Ou ce que cela représente en salaire ou complément de salaire ? Être écrivain est un métier comme un autre, et ce sujet du salaire est un sujet qui intéresse tout le monde ….Souhaites-tu répondre, ou tout au moins aborder un peu ce thème sulfureux ? C’est comme tu veux…

 

Il est inhabituel de parler de rémunérations aux États-Unis aussi, du moins pour moi. Cependant, ce que je peux vous dire, c’est que la plupart des écrivains ne sont pas assez payés. Ce que le public qui lit n’a AUCUNE idée, c’est qu’entre les éditeurs de livres imprimés et les éditeurs de livres électroniques, quelqu’un d’autre reçoit d’énormes réductions de ses redevances. Je vais vous expliquer un peu.
Pour l’édition imprimée, à moins que l’auteur soit un best-seller de NYT de longue date, ils ne recevront rien, même d’un livre à succès NYT. La raison est simple. Disons qu’un écrivain a une idée fantastique pour un livre et qu’il l’écrit. Ensuite, il veut le publier. Lorsqu’ils le fait, il envoit des lettres de demande, et si c’est demandé, ils envoient des synopsis. Si les synopsis sont extrêmement chanceux, on demande à l’auteur une copie du manuscrit. Elle ou il envoie le manuscrit et le livre aura 1 chance sur-dix-milliards à être accepté par une agence.
L’agence fait alors immédiatement signer à l’auteur un contrat de remise de 10 à 20 p. 100 pour tout ce qu’elle fait en tant qu’ éditeur. Mon agent prend 15% et c’est la norme.
L’agence va ensuite proposer le livre auprès des éditeurs. Le raisonnement derrière un agent est que les éditeurs, dans leurs tours hautes et puissantes, refusent de prendre des manuscrits non sollicités. Ils ne regarderont même pas un livre qui ne leur est pas présenté par quelqu’un avec qui ils ont déjeuné une centaine de fois à New York. En d’autres termes, ils ne regardent que les manuscrits sollicités par des agents bien connus ou réputés. Ce goulot d’étranglement est malheureusement la réalité pour l’édition imprimée.
Disons que l’agent a de la chance et gère la vente de votre manuscrit à un éditeur. L’éditeur vous fera alors une offre. L’offre peut se présenter sous plusieurs formes. Un exemple d’offre serait une avance (une sorte de mise de fonds) pour un seul livre ou une série de livres. L’avance pour un seul livre peut être aussi faible que 1 000 $ (j’en ai eu de plus petits de la part d’éditeurs audio) à aussi grand que 1 000 000 $, mais ceux-ci ne viennent que pour des gens comme JK Rowling et EL James. Et alors seulement, après que le premier livre dans une série est eut du succès il y aura l’avance pour les autres livres.
Après l’avance, on vous offre des redevances sur les ventes de livres. C’est pathétique, en général. Ils ne sont habituellement pas supérieurs à 5 p. 100 de la vente du livre. Et devinez quoi? L’agent obtient 15 p. 100 de cette somme.
Disons que vous réussissez vraiment bien et que vous vendez jusqu’à 25 000 exemplaires de votre livre et que vous êtes ravi parce que quelqu’un a lu vos mots! Votre chèque de paie arrive, et ce serait 1 250 $, ce qui est déjà douloureux compte tenu du nombre de mois de travail et de dévouement que vous mettez dans le livre. Mais l’agent prend 187 $ de cela, ce qui vous laisse 1063 $. Et n’oublions pas les taxes. En tant qu’auteur, vous êtes responsable de déclarer vos propres revenus. Alors n’oubliez pas de remettre à l’Oncle Sam ce que l’Oncle Sam n’a rien fait pour gagner. Au bout du compte ?
Vous avez probablement gagné environ 2 000 $ sur année… avant impôt.

 

Bref, encore une fois, je dirai que les auteurs sont terriblement sous-payés. La révolution du livre numérique a résolu un peu de ce problème en éliminant le goulot d’étranglement des agents et des éditeurs externes. Mais ils prennent quand même de 30 à 70 p. 100 de vos ventes, et bien sûr, vous devez quand même payer des taxes au bout du compte. Et Kindle Unlimited ajoute une toute nouvelle dimension au royaume de l’exploitation des auteurs. Je ne vais même pas expliquer à quel point ce programme est néfaste pour des gens comme moi. Mais c’est mauvais. C’est pourquoi je refuse toujours de l’utiliser malgré le fait que cela a le potentiel de tuer ma carrière.

 

15) Souhaites-tu aborder un thème particulier que les questions n’auraient pas mentionné ? Ou un message pour tes fans ?

 

Oui. Il peut sembler jusqu’ici que le monde de l’écrivain est plutôt sombre. Mais vous savez quoi? Nous allons écrire de toute façon, n’est-ce pas? Les vrais écrivains n’ont pas le choix. On saigne les mots.
Et même si vous n’y gagnez pas une fortune, avec de la chance, les gens liront ces mots.
Avec beaucoup de chance, ces mots leur apporteront un sentiment de compagnie, de compréhension et même de confort. Des gens m’ont contacté pour me dire que mes livres les avaient aidés dans leurs traitements contre le cancer – et même pendant la perte de leur enfant. Je ne peux pas vous dire à quel point cela compte pour moi ou à quel point c’est plus important que tout le reste.

 

Quand je suis frustré parce que mes livres ne se vendent pas? C’est ce qui me frustre : la perte de lecteurs. La perte des yeux et de l’esprit qui pourrait trouver une certaine forme de paix dans mes paragraphes, une certaine chaleur réconfortante dans mes paroles. Mon but ultime est de changer le monde en mieux. Il n’y a vraiment aucune autre raison de vivre. Et c’est ainsi que je le fais.
Et avec beaucoup de chance? Certains des lecteurs qui lisent vos mots et qui y trouvent du réconfort deviendront des amis. Même des amis proches. Même les meilleurs amis.

 

Ainsi, si vous êtes un lecteur, s’il vous plaît continuez à lire. Vos auteurs ont besoin de vous autant que l’air qu’ils respirent. Et si vous êtes un écrivain? Écrivez dessus. Mettez votre travail et vos mots au monde.
Faites-moi confiance. Quelqu’un attend pour les lire.

 

Interview de Heather Killough – Walden in VO

Can you start by introducing yourself in a few sentences?  Your birth date, hobbies, passions, your world and environment?

 

Hi Lys! Thank you for having me.

My birthdate is a secret of course (never ask a lady her age! lol), but I’ll tell you a little bit about the other aspects of me. J

I love writing, of course. I also hate it. lol A passion is like that. It’s a driving force, a sickness, and a life saving medicine all in one.

My non-writing passions are helping others cope with suffering. Suffering comes in all forms, but I focus on a few close to home. They are:

 

  1. Chronic pain (right now, in our heavy-handed government-induced opiate prohibition, chronic pain sufferers are at the highest risk for suicide, and strict government regulations have ironically caused opiate deaths to skyrocket because chronic pain sufferers are forced to obtain desperate relief on the streets when they are not granted it from their doctors. The problem is, street drugs are unreliably dosed, laced with poisonous substances, and are very dangerous, leading to far too many deaths.)

 

  1. Anxiety. This is so often mistaken for depression, but though they can appear together, they are very different. Unfortunately, because they often come together, and because once again, the US government has cracked down on legitimate medication for patients simply because addicts mis-use them, anxiety disorder sufferers are often mistakenly and negligently prescribed SSRI’s. SSRI’s cause mania in anxiety sufferers. When someone already anxious becomes manic – they often resort to suicide. This… happened to someone close to me. It almost happened to me. And it almost happened to my father. So, I am passionate about stopping it.

 

  1. Aspergers and autism. I’m linking these together even though they do NOT have to happen together because I happen to have both – and this interview is already going to be long, lol. Autism wasn’t diagnosed at all, even for males, until I was an adult. And even then, males only were the focus (and male children, specifically). Only now, years and years later, is the medical field coming to recognize that women of course (DUH!) can have Autism too! The same thing is happening with Asperger’s, and I can’t tell you how much I wish we had known what we know how – when I was a kid. I was horribly bullied, and even my parents had real issues with me. I had problems with grades even though I have a 165 IQ. Sometimes? I seem downright dumb. And I feel that way too. We have a long way to go before Aspergers is accepted in the community, especially for women. But at least we’ve made the first reparative steps. It’s brought me some comfort knowing there was a reason for how I behaved. I’ve had to train myself to understand: There’s nothing wrong with me. I’m different. Different can be good.

 

  1. Fibromyalgia. Oh my God, I can’t tell you how much this disease has impacted my life. Every day. Every single damn day. And yet… it’s elusive. It’s hidden. No one believes in it. It’s a nightmare I can’t wake up from. My fellow fibro sufferers know exactly what I mean. I would honestly rather have scars all over my body, a broken leg, anything on the outside – than suffer from the HELL that is fibromyalgia (which comes with chronic fatigue as well, by the way.) I would MUCH rather have something that everyone can SEE than this invisible, demonic source of never-ending agony that no one can witness or recognize. There is a very good reason some cutters resort to cutting, or clawing, or anything that leaves a mark. It’s visible pain for a change! At least then the sympathy comes! And with it, the pain medication (if you’re lucky and/or don’t live in the over-regulated US). I could live so much easier as a damn hit-and-run victim than as a fibro victim. Believe me.

 

  1. I also rescue animals, foster animals, and donate when I can to animal charities. My readers know all about this. lol I’ve learned, as an aside, that people with Aspergers more often than not relate better to non-human animals than to human animals. Perhaps this has something to do with my love for them? I’m not sure. I only know I don’t want them to suffer. And yes, I’m a vegetarian. 😉

 

Finally, I enjoy video games, which I play with my daughter. It’s our bonding time, and it gives us something we have in common. It’s a shared, neutral ground. I think that’s important in a mother-daughter relationship.

 

Your body of work:

 

Can you first of all present your adult paranormal romance saga : the King’s series ? And also the saga : The Big Bad wolf series ?

 

The Kings series comes after the Big Bad Wolf (BBW) series and is in a way the continuation of the BBW, taking place in the same universe as the BBW.

 

The Big Bad Wolf series is an intense four-book mini-series that unfolds an entire supernatural realm, which I and my readers now call “the HKW Universe.” The books are: The Heat, The Strip, The Spell, and The Game.

The second book in the series, The Strip, was one of the first books of its kind, displaying a bad guy who is actually a very bad guy, implementing elements of BDSM, and maintaining an intensity of sexually charged story-telling that was considered controversial at the time. I even had one reader convince nearly a hundred people (who had not read the book) to place negative reviews on the book’s sales sites and ask Amazon to remove the book. As a result, I had to remove the book myself and sell the series as a whole when the series was finished.

 

Now the idea of BDSM and/or rough sex or the like is commonplace because of the ever famous Shades of Grey series. However, years earlier when The Strip came out, it was ground breaking, and I suffered both the negative and positive effects of that work. The positive effect was that most readers loved it, though they were afraid to admit it, and the next book in the series, The Spell, was one of the first self-published books on Kindle to make the New York Times bestseller’s list. The negative effect was as I stated – a mob mentality of prudish cruelty that drove me to the brink of suicidal thoughts. Fortunately I never acted on them.

 

The Kings series follows the BBW and was inspired by my own experience reading paranormal romance. I’d found that any time I was reading a novel in which there was a hierarchy of paranormal creatures (whether vampire or werewolf or shifter, etc.), I found myself wondering about that hierarchy’s king. I always just wanted to read about the leader, the one in charge, the man with the most power. I wanted his story to be told, and I felt impatient for it.

 

Eventually I said to myself, “If I want this kind of story so badly, why don’t I just write it myself?” And that’s exactly what I did. I created an entire 13-book series where every single male protagonist was a king, a sovereign, a leader. But I took it a step further and made the women leaders too.

 

The fact that the women/mates of each male protagonist was by default a queen made it easy to assert the inherent strength of women in general and to remind the reader that women have a say in this world too – we should never forget that. In fact, there are more women than men on this earth. Why are men in charge? My queens are literally more powerful than their kings, exhibiting more magical ability than their male counterparts. I did this on purpose to remind my female readers of the immense strength and power they have within themselves.

 

Your latest series is about Archangels (but it’s not yet available or translated in France). Can you tell me more about it ?

 

The Lost Angels series is actually not my latest; The Monsters series is my latest series, which follows The Kings and takes place in the same universe with the same people.

I write stand-alones as well and have published more than 46 novels, however for the sake of ease and clarity, here is the order in which I have written my series books so far:

  1. The Chosen Soul series
  2. The Big Bad Wolf series
  3. The October Trilogy
  4. The Neverland series
  5. The Lost Angels series
  6. The Kings series
  7. The Monsters series

 

The Lost Angels series is a five-book series partially owned by Penguin publishing house, and partially owned by myself. The first three books are available in many countries because they’re owned by Penguin and big publishers have the clout for translation and distribution. The last few books are not (yet) because I, of course, do not have the same financial power or connections that Penguin possesses.

 

The Lost Angels are four archangels who have left the angel realm and “fallen” to Earth in order to find four (but actually five) very special women who were created for them as rewards for their service. These women are known as archesses. At face value, it seems like such an easy task to find four people and return to the angel realm. But the archangels learn that it is much more difficult than they assumed it would be, especially considering one of the angels goes through a very dark transformation upon reaching Earth. In addition, every archess is a confident, powerful woman who protests the idea of being a fated “prize” to anyone, even an archangel. And to top it all off – the archangels did not “fall” to Earth alone. They were followed by… another.

 

How did you come about the ideas for your characters and these different romance stories? (For example, for my favorite: The Kings series)

 

Well, each series is spawned by a different idea or experience. The Chosen Soul series, for example, was written because it is a fantasy romance based on a player character I used for more than a decade in Dungeons and Dragons. The Big Bad Wolf series was created as an expansion of the first book, The Heat, which I wrote because of my experiences in New Orleans, Louisiana. The Kings series came about because I wanted a series that focused solely on the most powerful men in any given hierarchy, as I explained earlier. So, in essence every series has a different reason for coming into being – and there are SO many more in my head or begun in journals all throughout my house. Literally hundreds.

 

What were your literary influences, or your favourite authors/genres?

 

I actually read different genres than I write, to be honest. I love science fiction and mystery, I love descriptive writing and prose, and I love space. So my favorite authors are people like Ray Bradbury, Samuel Clemens (Mark Twain), and Carl Sagan. I’ve read all of their works, and I re-read them whenever I need the comforting embrace of words at their finest. I will admit that Carl Sagan’s Broca’s Brain gives me a hard time… it’s a little over my head. lol

 

I know these books are not romance books and hence they can’t influence my romance publications. But that’s an interesting story, actually. Because the first book ever picked up by an agent was not in fact a romance – The Lost Angels, book one: Avenger’s Angel was not originally meant to be a romance. I wrote it as an epic journey of the paranormal and fantastic, darkened by urban notes of danger and current culture. There were romantic undertones of course, but no sex scenes. I had not intended to make it a romance in that respect at all because these were angels, and I preferred not to think of them in that way. However, at my agent’s behest, I added the required sex scene(s) to turn the series into a romance series, and he was able to market it to publishers interested in angel romances. It sold to Penguin, and after a year and a half of ridiculous editing that almost lost me my British publisher, the book finally came out… the rest of the series naturally fell into the same romance category out of necessity.

 

As for my other series, once I was recognized as a romance author, I found that I had been “labelled,” as such, and it is virtually impossible to change that label once it is tagged onto a writer’s persona. You are either a horror writer or a fantasy writer or a romance writer or a thriller writer, and you are almost never allowed to be more than one of them at once or to change from one to the other. It’s as if the reading public does not believe a writer can possess that broad an imagination. That is unfortunately just how the literary world works.

 

Do you have any other projects for the future in urban fantasy/bit lit, young adult or paranormal romance fantasy?

 

I do!! Oh my goodness, I am working on a MIND BLOWING new series with sizzling tension, tons of sexy power struggles and power plays, and sparking electric chemistry between protagonists (and antagonists – who doesn’t love a hot bad guy?) in an urban setting that has not yet been overly tapped by popular literary culture. It’s going to be freaking amazing. My agent is excited about it, but not as excited as I am! I can’t divulge too much about the series at the moment, but I plan on leaving hints and clues in places like Instagram, Facebook, Tumblr, Quotev, and Pinterest, etc. – just for those who loyally follow me everywhere. It’s a small way of rewarding them for sticking around!

 

How did you get on searching for a publisher at the very beginning?

 

I was rejected more than three hundred times by publishers and agents when I first began sending out query letters. That’s actually not an exaggeration. I kept the rejections in their envelopes and placed them all in a cabinet so that I could look back on them every now and then and remind myself of how far I’ve come – and to never give up. In fact, I was not picked up by an agent until I self-published and made it to #1 on Amazon with a Kindle release. (I was one of the first to utilize Amazon Kindle publishing, so it was not yet a flooded market, which worked in my favor. I was also one of the first indie authors on Kindle to hit the NYT bestseller’s list.) But in essence, I was turned down so many times, I decided to take matters into my own hands and be my own publisher. Once that happened and I proved how well I could sell, an agent that had previously turned me down twenty-seven times called me up. I didn’t tell him that his agency had previously rejected me, by the way. (I’m laughing as I write this.) I just accepted his offer gratefully and went from there.

 

My advice to struggling authors like myself has always been and will always be this: When it comes to doing what you truly love and were meant to do, follow the path of Churchill. Never give in.

 

Who chose and who made your cover illustrations?

 

Oh, now we get into messy things…. You recall I mentioned that The Lost Angels was partly owned by Penguin and partly owned by me? That first cover on the American version of Avenger’s Angel is the reason Penguin does not own the entire series. I absolutely did NOT want that cover. A book should not be judged by its cover, but let’s be honest – in the real world, it is. In this flooded literary market, a book cover has to stand out. If it doesn’t stand out, it won’t be seen. If it isn’t seen, it won’t be purchased and read. It’s as simple as that. Hence, for the all important first book cover, I wanted something vivid, stark, and simple – something the reader would automatically see on a shelf surrounded by other romance covers. I wanted it to draw the eye, preferably a meaningful and beautiful image of red (like red silk or blood, or blue (like piercing blue eyes) or white (like a bare shoulder or the moon) on a black background.

Penguin asked me to create a list of ideas for the cover when I told them how important I felt it was. I did so, and the list was literally two pages long. They claimed to be grateful for the ideas. But a month later, I was presented with Penguin’s “finished cover” for Avenger’s Angel, and it was a complicated, busy painting that encompassed exactly NONE of the ideas I’d presented. I was shocked. But when I protested, Penguin threatened to drop me as one of their authors. I’m afraid our relationship went downhill from there. I very quickly learned that “the author always has final say” is an absolute lie when dealing with the Big Six publishers (who are now the Big Five I guess?). In the end, it is the publisher who has the power, not the author. Therefore, despite their offers for the final books in the series, I opted for self-publishing the remaining books, and I haven’t looked back.

 

As to most of the other covers, those were either created by myself or commissioned based on ideas or designs I drew up. In the latter cases, credit is given in the acknowledgements section of the novel.

 

 

 

The profession of writer:

How did you start writing professionally?

Had you ever participated in writing workshops, received literary training, learned a technique?

 

I never participate in literary training or workshops, as I am an Aspiengirl (female Asperger’s syndrome of high functioning autism), and as a result, I have a few quirks that greatly affect my writing. One of them is that I unconsciously absorb other writers’ voices or alter my technique too much when influenced. This happened to me when I was dancing. As a teenager, I was very into dancing – jazz, ballet, and modern. I tried out for dance troupes, and in one try-out, awards were given at the end. I was awarded the “Rising Star” award by a dance instructor traveling from Juliard to recruit students. I was too young (still a sophomore in high school) to leave home and travel to New York, but the honor was incredible all the same. However, I graduated high school with unimpressive grades (Aspien and Aspergers kids tend to get low marks in school despite their high IQ’s), my options were limited. I traveled to a city two hours away from home to go to college, and there I took dance lessons. As soon as I began the lessons – I forgot how to dance. I was suddenly far too influenced by form and technique, and my creativity was compromised.

So when I began to publish, I decided that I would never, EVER, take writing courses or workshops because if the same thing that happened to me with dance happened with writing, I would just die. Therefore to remain true to my own inner voice and continue writing, I keep my career separate from outside persuasion.

 

Did you just spontaneously start your 1st draft?

 

The first book I ever wrote, I wrote during one of the hardest times of my life, when I was first painfully learning that I have a very real anxiety disorder. The book was called Comeuppance. In fact, I give the book a nod in Avenger’s Angel; it’s the book series-turned-movie series that Uriel stars in. The book was a way for me to air the pain and suffering I was still going through due to things that had happened to me during my childhood. There were only three copies of Comeuppance ever produced, and I have one of them. I don’t even know where the other two are…. It was a form of therapy for me. Not much else. But I will admit that it was a very long time before I was able to write an actual book. I was in my late twenties at the time. All of my writing up until that point had been poems, prose, and short stories, which I wrote from the time I was five years old. No joke! I still have the Hello Kitty diary I wrote in at that age.

 

What is your working routine as a writer? Your routine – morning / evening, etc.?

Do you have a minimum number of words or pages per day, or do you go along with your inspiration? Do you write every day ?

 

My work routine is anything but routine. Basically, I am a slave to my body and mind. I believe in a way, most writers are. We have to contend with the fact that outside factors influence our creativity in humongous ways. Everything from too little sleep to stress to physical pain plays a role in whether or not we can write, and then how well we do it. I’m an autistic adult with female Asperger’s, a broken back, arthritis, fibromyalgia, ADD, and a non-functioning thyroid. I am also a parent who home-schools a child with ADD. I would go on, but you get the point, lol. In essence, it comes down to what nature and time will allow me. I’m learning to take advantage of writing moments when they arise, to the point of standing up for myself and my time. That’s important. Everyone will always want a piece of you – especially family and friends. It may come across as mean, but you have to put your foot down and say “No. I can’t do that with you right now. I have to write.” The good friends will understand, and they’re the ones you want to keep anyway. And family will come to understand in time if you explain – because they’re family.

 

Do you use writing software such as Scrivener, Focus Writer?

Or do you just use Word? Do you handwrite first on a notebook or directly on a computer?

 

I use Word on the computer. I definitely write in a notebook from time to time to outline my thoughts or center them when my ADD gets the better of me. There’s something cleansing about filtering your words through the length of your arm and fingers before allowing them to come out through the tip of your pen or pencil. It leaves you with the stuff that’s important. Focused. Vital. I am a huge fan of leather journals and really good writing instruments. And when it comes time to get back to the computer, the important thing to me is the keyboard, not the software. I type 117 words per minute, so the wrong keyboard (like those horrible new ones from Apple that have butterfly keys – UGH!) can slow me down and even bruise the tips of my fingers. I have an old Mac laptop that I have had serviced many times because the keyboard suits me. I hope it never wears out completely….

 

Are you the type to make a very detailed plan (architect style) or do you rather expand as you go along from a very brief initial plan (gardener style)?

 

I’m willing to bet that with most writers, as it is for me, it’s both. You start with an idea or scenes that you have got to write down. They come in dreams or flashes in the shower. Those ideas and scenes will continue to come to you throughout the creation of your novel or series. And in the meantime, you have to make plot-wise sense of them, so you have to outline your book and try to fit things into the manuscript in a meaningful order. It’s been like that for pretty much every book I’ve ever written, and I think at this point I’m up to book 47…. This is why it’s so difficult for me to announce a release date. I honestly never know when I’m going to finish.

 

Did the preparation of your first novel require a lot of time beforehand (character files or plan or documentation, outline)? How much time did you spend before writing the first draft (and how long did your first draft take)? – do you then do a lot of rewriting work? Who revises your work: your relatives, beta readers?

 

I never use beta readers because I’ve found through experience that they are usually readers looking for a free read and looking to get it before anyone else. Good beta readers who offer very constructive advice while not tearing you down are exceedingly difficult to find. When you do find them – they’re called editors.

 

It is unusual to talk about money in France, but let’s talk about this thorny subject anyway.

Can you say today that you live from the income of your writing work, or have you, all this time, kept a job on the side?

Can you tell us how much you earned with this saga? Or the number of copies sold since the beginning? Or what it means in income or additional income?

Being a writer is a profession like any other, and income is a subject that interests everyone. Would you like to answer, or at least address this controversial subject? It’s up to you….

 

It’s unusual (or uncouth?) to talk about compensation in the US too, at least for me. However, what I will tell you is that most writers do not get paid nearly enough. What the reading public has NO IDEA about is that between print publishers and eBook publishers, someone else is getting huge cuts of their royalties. I’ll lay it out a little for you.

For print publishing, unless the writer is a long-time NYT Bestseller, they will not get squat, even from an NYT bestselling book. The reason is simple. Let’s say a writer has a fantastic idea for a book and they write it. Then they want to publish it. When they do, they send out query letters, and if they query letters get attention, they send out synopses. If the synopses get exceedingly lucky, the author is asked for a copy of the manuscript. She or he sends out the manuscript and low and behold, the book is one of the one-in-ten-billion manuscripts to be accepted by an agency.

The agency then immediately makes the author sign a contract to hand over anywhere from 10 to 20% of anything they make with any publisher. My agent takes 15% and that’s standard.

The agency then goes and shops the book out to publishers. The reasoning behind an agent is that publishers, in their high and mighty towers, refuse to take unsolicited manuscripts. They just won’t even glance at a book that isn’t presented to them by someone they’ve had lunch with a hundred times in New York. In other words, they only look at manuscripts solicited to them by well known or reputable agents. So, this bottleneck is unfortunately necessary for print publishing.

Let’s say the agent gets lucky and manages a sale of your manuscript to a publisher. The publisher will then make you an offer. The offer can come in one of many, many forms. A sample offer would be for an advance (a kind of down payment) for a single book or a series of books. The advance for a single book can be as small as $1,000 (I’ve had smaller ones from audio publishers) to as large as $1,000,000 – but those only come for people like JK Rowling and EL James, and then only after the first book in a series is proven to do really well and the advance is for the other books.

After the advance, they offer you royalties on the book sales. These are pathetic, in general. They are usually no higher than 5% of the sale of the book. And guess what? The agent gets 15% of that.

So let’s say you do really well and sell as many as 25,000 copies of your book and you’re ecstatic because someone actually read your words! Your paycheck comes in, and it would be $1,250, which is already painful considering how many hard, hard months of work and dedication you put into the book. But then the agent takes $187 of that, leaving you with $1063. And let’s not forget taxes. As an author, you’re responsible for reporting your own income. So don’t forget to hand over to Uncle Sam what Uncle Sam did nothing to earn. In the end? You’ve probably earned something around a $2,000 annual salary… before taxes.

 

In short, again, I will state that authors are drastically, horribly under paid. The eBook revolution solved a little of that problem by eliminating the bottleneck of agents and outside publishers. But they still take 30% to 70% of your sales, and of course you still have to pay taxes when all is said and done. And Kindle Unlimited adds a whole new dimension to the realm of exploiting authors. I won’t even go into how detrimental this program is for people like me. But it’s bad. Which is why I still refuse to use it despite the fact that it has the potential kill my career.

 

Do you have a message for your fans?

 

Yes. It may seem up to this point that the writer’s world is rather grim. But you know what? We’re going to write anyway, aren’t we? Real writers have no choice in the matter. We bleed words.

And even if you don’t make a fortune at it, with luck, people will read those words.

With a good deal of luck, those words will bring them a sense of companionship, understanding and even comfort. I’ve had people contact me to tell me that my books helped them through cancer treatments – and even through the loss of their child. I can’t tell you how much this means to me or how much more important it is than everything else. When I get frustrated that my books don’t sell? That is what I’m frustrated about – the loss of readers. The loss of eyes and minds that might find some form of peace in my paragraphs, some consoling warmth in my words. My ultimate goal is to change the world for the better. There’s really no other reason to live. And this is how I do it.

And with a great deal of luck? Some of those readers who read your words and find comfort in them – will become friends. Even close friends. Even best friends.

 

So, if you’re a reader, please keep reading. Your authors need you as much as the air they breathe. And if you’re a writer? Write on. Get your work and words out there into the world.

Trust me. Someone is waiting to read them.

Et voilà avez vous apprécié  l‘ Interview de Heather Killough – Walden ?

Aimez vous ses oeuvres  ?

N’hesitez pas à partager votre avis….

Bibliographie

1)La série des Rois

 1 – Le Roi Vampire

 2 – Le Roi Fantôme

3- Le Roi Sorcier

2) La série des grands méchants loups

1-Une étrange chaleur

2- Le Strip

3- Le sortilège

4- La chasse

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